Le gouvernement yéménite, soutenu par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, s'est fait l'écho de l'appel lancé par le Secrétaire général des Nations unies en faveur d'un cessez-le-feu au Yémen, afin de lutter contre l'actuelle pandémie de coronavirus.

De même, le mouvement Ansar Allah a annoncé une série de décisions, parmi lesquelles la libération de membres de la communauté baha'ie, et a fait comprendre qu'il était disposé à s'investir en faveur d'une désescalade et à négocier un accord politique global.

Il s'agit là de pas dans la bonne direction, dont il y a lieu de se féliciter. La guerre au Yémen sévit depuis plus de cinq ans et a apporté son lot de destruction et d'indicibles souffrances au pays et à ses citoyens. La nouvelle menace imminente que représente aujourd'hui la propagation du coronavirus rend encore plus impérative la nécessité pour les parties de déposer les armes et d'unir leurs forces au service d'une cause commune.

L'Union européenne attend des parties qu'elles coopèrent de manière constructive avec l'envoyé spécial des Nations unies pour mettre en place, à cette fin, les mécanismes appropriés visant à rétablir la confiance. L'Union européenne continuera à apporter un soutien sans réserve à l'envoyé spécial et à son équipe à l'heure où ils entreprennent ces efforts d'une importance capitale pour le bien de la population yéménite et la stabilité de la région.