École d’automne et ateliers Schuman : un accent sur les possibilités de la transformation numérique et la diplomatie européenne
Le thème de la transformation numérique était particulièrement pertinent. Lors de l'ouverture du colloque, l'ambassadrice de l'UE au Canada, S.E. Geneviève Tuts, a souligné que "la transformation numérique touche tous les aspects de notre vie, mettant à notre disposition de nouveaux espaces et outils pour communiquer, travailler, consommer et jouir de nos droits. Elle offre une multitude de possibilités dans le champ économique et social, mais comporte également des risques nouveaux et complexes, des défis qui peuvent mettre en péril notre modèle démocratique." L’objectif principal de l'Union européenne en matière de gouvernance numérique était clair : créer les conditions et établir des règles pour favoriser un environnement numérique émancipateur et centré sur l'humain.
Les Ateliers Schuman ont mis en avant le rôle de l'Union européenne comme puissance numérique mondiale, en explorant les défis et opportunités de la gouvernance numérique. Les retours ont été extrêmement positifs, les doctorants et professeurs soulignant l'importance d’une coopération accrue pour relever ces nouveaux enjeux. Comme l’a affirmé un professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval : « Pour bien aborder les défis du numérique, il faut coopérer avec des États partageant les mêmes valeurs. C’est le cas du Canada et de l’Union européenne, qui défendent tous deux les droits de la personne, la démocratie, le multilatéralisme et l’équilibre entre commerce et enjeux non marchands. »
Ce colloque a également permis de souligner les subtilités et les complexités de l’équilibre entre liberté et responsabilité dans la gouvernance numérique. Les étudiants, eux aussi enthousiastes, ont reconnu la richesse de ces échanges. « Les relations entre l'Amérique du Nord et l'Europe sont historiques et variées. En tant que Canadienne, je suis fascinée par la manière dont ces continents répondent aux défis du numérique, et c’est ce qui m’a poussée à participer à cette série de conférences », a confié Rosalie Gagnon, étudiante à la double maîtrise en droit des relations transatlantiques de l’Université Laval et de l’Université de Bordeaux.
Cette édition a aussi marqué un partenariat renforcé entre l'Union européenne et l'Université Laval, notamment avec sa faculté de droit, une collaboration qui s’étend sur plus de 16 ans. Cette année, l'UE a fièrement soutenu l'École d’Automne et les Ateliers Schuman aux côtés d’Affaires mondiales Canada, de l’Université Laval et du gouvernement du Québec.