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L'Union européenne est le principal partenaire de développement de la Commission de l'océan Indien (COI) depuis plus de 35 ans. À travers plus de 40 projets de développement dans 10 secteurs et un budget total de 256 millions d'euros, l'Union européenne a aidé la COI et ses États membres à progresser vers les objectifs de développement durable (ODD). 

Cooperation au Développement

Pour le 11e Fonds européen de développement (2014-2021), la COI, qui fait partie de la région Afrique de l'Est, Afrique australe et océan Indien, met en œuvre des projets dans trois secteurs : 

  • Paix, sécurité et stabilité régionale.
  • Intégration économique régionale et facilitation des échanges par l'intégration des marchés, la promotion des investissements et l'amélioration des capacités de production.
  • La gestion des ressources naturelles, telles que la résilience à la sécheresse et la conservation de la biodiversité. 

Renforcement des Capacités Institutionnelles

Le mandat général de la COI est de renforcer la coopération et l'intégration régionales et de promouvoir les intérêts de la région pour le développement durable. Dans ce contexte, le Secrétariat et les États membres de la COI doivent poursuivre leurs efforts pour relever les défis actuels et futurs dans les domaines prioritaires de coopération. L'UE soutient le renforcement des capacités institutionnelles du Secrétariat de la COI et de ses États membres pour mettre en œuvre le plan de développement stratégique de la COI et ainsi contribuer au développement économique des petits États insulaires en développement (PEID) et promouvoir leur intégration régionale de manière durable. 

Sécurité Maritime et Sûreté Portuaire

L'UE est un acteur clé de la sécurité dans la région de l'océan Indien occidental avec l'opération EUNAVFOR Atalanta, la première opération navale de l'UE lancée en 2008 pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes. L'Union européenne a noué des partenariats solides avec la région. L'un de ces partenariats est le programme MASE qui résulte d'une demande des Ministres de la Région en 2010. Le programme est mis en œuvre par 4 organisations régionales, dont la Commission de l'Océan Indien (COI). L'UE soutient les opérations du Centre régional de coordination des opérations (RCOC) basé aux Seychelles et du Centre régional de fusion d'informations maritimes (RMIFC) à Madagascar en leur fournissant des équipements et de la formation. L'UE contribue également aux missions conjointes de lutte contre la criminalité maritime entreprises sous l'égide du CROC.  

Un autre de ces partenariats est le programme de renforcement de la sécurité des ports maritimes pour la région de l'Afrique australe, de l'Afrique de l'Est et de l'océan Indien. Objectif : renforcer les capacités des autorités portuaires et d'améliorer les infrastructures portuaires conformément aux réglementations internationales sur la gouvernance maritime afin d'améliorer la sûreté et la sécurité maritimes dans la région. 

Pêche Durable et Économie Bleue

La contribution de la pêche et de l'aquaculture à la croissance économique du secteur agricole en Afrique est estimée à 6 % du produit intérieur brut (PIB) agricole ; le secteur emploie quelque 50 millions de personnes dont 12,3 millions sont des emplois directs. Pour les États membres de la Commission de l'océan Indien (COI), la contribution du secteur de la pêche à leurs économies atteint en moyenne 15,6 % du PIB agricole. 

Depuis plus d'une décennie, à travers des programmes successifs, l'UE soutient les États membres de la COI ainsi que plusieurs pays africains à promouvoir une pêche durable dans la région EA-SA-IO - pour soutenir la gestion et le développement durables de la pêche, tout en abordant la résilience au changement climatique et en améliorant la biodiversité marine. Le dernier programme en date financé par l'UE est E€OFISH.

La Réponse de l'UE au COVID-19

Lorsque l'épidémie de coronavirus a frappé les États membres du CIO (Union des Comores, Réunion, Madagascar, Maurice et Seychelles), l'UE a rapidement réaffecté une partie de ses ressources pour renforcer le réseau SEGA One Health qui permet le partage d'informations épidémiologiques entre les services de surveillance des États membres de la COI. Le réseau a été activé dans le contexte de la pandémie de coronavirus. 

Le réseau SEGA One Health a été mis en place avec le soutien de l'Agence Française de Développement pour renforcer la capacité de réponse des États membres de la COI aux crises épidémiologiques.