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L’UE et les Comores ont développé un solide partenariat, ancien de plus de 60 ans.

Ces relations portent sur la coopération au développement en vue d’atteindre l’émergence, mais aussi sur les questions politiques et économiques, le commerce, les investissements et la sécurité

L’UE est représentée aux Comores par le Bureau de l'Union Européenne, qui dépend de la Délégation de l'UE à Madagascar.

Relations politiques

La dernière session en date du dialogue politique de haut niveau entre l’Union Européenne et le gouvernement de l’Union des Comores selon l’article 8 de l’accord de Cotonou, s’est tenue le 9 juillet 2019. Les sujets abordés ont porté sur la situation politique, la coopération économique, le processus d’intégration régionale, la gouvernance, les droits de l'homme, la coopération au développement, les infrastructures routières, la pêche etc.

La Délégation de l'UE et le Bureau de l'UE à Moroni entretiennent des relations de travail très étroites et permanentes avec l'administration comorienne.

Commerce et investissements

L’UE est le premier partenaire économique des Comores, aussi bien pour le commerce de marchandises que pour les investissements. 

L’Union des Comores a ratifié l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’UE et les pays de la zone d’Afrique du sud et australe en 2019. À ce titre, le pays bénéficie d’un libre accès au marché de l’UE, sans droits de douanes et sans contingent. L’UE et les Comores souhaitent approfondir les termes de cet accord et des négociations sont en cours au niveau de la région. 

L’UE finance le programme APILE, permettant aux Comores de tirer pleinement profit des APE. Le programme visera à renforcer les capacités nationales de production, et plus particulièrement de transformation de produits, afin de stimuler les exportations de produits comoriens vers les marchés régionaux et européens, et ainsi favoriser la croissance et l’emploi. 

L’UE favorise aussi les investissements d’entreprises européennes aux Comores dans le cadre de partenariat gagnants-gagnants, notamment dans le domaine de l’énergie renouvelable ou du numérique (potentiel). 

Coopération au développement

L’UE accompagne les Comores dans sa stratégie vers l’émergence, telle que décrite dans le Plan Comores Emergent 2030. 

Dans ce cadre, l’UE intervient pour soutenir une croissance durable, riche en emplois. De façon spécifique, les domaines d’intervention couvrent la résilience au changement climatique, le soutien au secteur privé pour favoriser la production et à la transformation locale, la formation professionnelle, ou encore la gouvernance économique et financière. 

Cette stratégie repose sur une participation inclusive de tous les acteurs de l’émergence des Comores (autorités locales, secteur privé, femmes et jeunes notamment). Elle suppose aussi un dialogue renforcé avec le gouvernement sur la définition des priorités et les réformes à mener, ainsi qu’une coordination renforcée avec la France (seul État membre présent aux Comores) et les autres partenaires au développement. 

Le pays bénéficie aussi d’interventions ciblées de l’UE dans le domaine de l’énergie renouvelable avec des projets à Grande Comore et Mohéli, financés à travers la coopération au développement et des interventions de la Banque européenne d’investissement. 

Enfin, l’UE finance un projet permettant le raccordement de plus de 3000 ménages au réseau d’eau potable sur l’île d’Anjouan, en partenariat avec l’Agence française de développement.  

Sécurité maritime

L’UE accompagne les Comores dans ses efforts pour renforcer la sécurité et la sureté maritime.

Cette question est clé pour un pays situé à un emplacement stratégique au sein du canal du Mozambique, où croisent de nombreux pétroliers et porte-conteneurs.

Les appuis sont apportés à travers des programmes régionaux de l’UE (CRIMARIO et MASE), qui permettent une coordination des actions avec les autres pays de la région.

Ces actions portent sur la sécurité en mer, la lutte contre les trafics et les flux clandestins en provenance des côtes africaines, mais aussi la prévention de la pollution et la sécurité portuaire. Ces appuis reposent sur des systèmes d’échange d’information en mer, et le renforcement des capacités d’intervention.