Grâce à un financement de l’UE, le Comité international de secours (IRC) aide des familles comme celles d’Aisha et de Na’aem à accéder aux soins de santé primaires, notamment le dépistage et le traitement de la malnutrition. Nous aidons également les volontaires à mener des actions de sensibilisation à la COVID-19 dans les camps. © Saleh Ba Hayan/IRC. Tous droits réservés. Licence concédée à l’Union européenne sous conditions.

Aujourd’hui, nombre de femmes, d’hommes et de jeunes des quatre coins du monde consacrent leur temps à défendre et à protéger les droits des individus et des communautés. Certains sont sur le terrain et apportent un soutien direct aux êtres humains, aux animaux ou à l’environnement, d’autres prennent la parole pour dénoncer des abus et se faire les avocats de ceux qui, souvent, n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix. Dans de nombreux cas, ce n’est que grâce à leur dévouement et à leur travail que les plus vulnérables ont accès à la nourriture, à un abri, à l’éducation ou à des soins, que les droits de l’homme sont défendus ou que les espèces menacées et leur habitat sont protégés.

Face aux défis croissants engendrés par la pandémie, le rôle des organisations non gouvernementales est plus important que jamais. Ces dernières sont souvent en première ligne et sont donc à même de porter assistance et secours.

«Nous ne sommes pas seulement conscients des défis auxquels vous êtes confrontés, nous agissons également»

Josep Borrell, haut représentant/vice-président de l’UE

Face à cette situation, l’UE reste pleinement déterminée à soutenir les organisations de la société civile. C’est la raison pour laquelle, en décembre 2021, l’UE a lancé un programme mondial de 1,5 milliard d’euros pour soutenir les organisations de la société civile. En outre, le programme thématique «Droits de l’homme et démocratie» consacrera plus de 700 millions d’euros à sa priorité absolue, à savoir la protection et l’autonomisation des citoyens, dont les défenseurs des droits de l’homme, et la lutte contre le rétrécissement de l’espace civique. Les deux programmes découlent du principal instrument financier de l’UE en faveur du développement durable, de la paix et de la stabilité dans le monde entier: l'Europe dans le monde

Depuis 2015, le mécanisme de l’UE pour les défenseurs des droits de l’homme, ProtectDefenders.eu, a soutenu 53 000 défenseurs des droits de l’homme en danger et leur famille.

Pour l’UE, il est primordial d’entretenir un dialogue permanent avec les organisations non gouvernementales. L’année dernière, l’UE a organisé le 23^e forum UE-ONG sur les droits de l’homme. Ce forum est une plateforme essentielle pour débattre de recommandations sur les moyens à mettre en œuvre par l’UE pour mieux protéger l’espace civique dans le monde et promouvoir une relance fondée sur les droits. Il fournit également une occasion unique de renforcer la coopération entre l’UE et les ONG.

Dans son discours d’ouverture, Josep Borrell, le haut représentant de l’Union et vice-président de la Commission, a eu l’occasion de s’adresser aux ONG et a souligné ce qui suit: «Nous ne sommes pas seulement conscients des défis auxquels vous êtes confrontés, nous agissons également.» Josep Borrell a salué le courage de la lauréate du prix Nobel de la paix, Maria Ressa, et des activistes Germain Rukuki et Franklin Castañeda, et il a réclamé la libération de Zhang Zhan. Au cours de son intervention, il a insisté sur l’importance d’aider les défenseurs des droits de l’homme et les organisations de la société civile, en adoptant des sanctions pour induire des changements et en fournissant des ressources financières afin de soutenir leur travail.

Le dialogue avec les organisations de la société civile ne s’est pas interrompu pendant la pandémie. L’UE a continué d’entretenir son dialogue dans le cadre de consultations virtuelles avec la société civile, en particulier avec les ONG de défense des droits de l’homme et les défenseurs des droits de l’homme. Cette coopération est essentielle pour disposer d’informations précises et actualisées sur les types de violations des droits de l’homme qui sont commises, les endroits où elles le sont, ainsi que pour mettre en évidence les manquements aux droits de l’homme négligés par les autorités locales.

Qu’elles soient grandes ou petites, les actions des femmes et des hommes, jeunes ou âgés, font la différence, au profit de tous les citoyens. Aujourd’hui, comme tous les jours, l’UE soutient leur travail, leur mobilisation et leur dévouement.

Voir également

• World NGO day: Statement by the High Representative/Vice-President Josep Borrell