Semaine de la Diplomatie Climatique - Déclaration des jeunes marocain.es pour le climat

• Reconnaitre la valeur des espaces forestiers pour l’équilibre naturel en octroyant les moyens nécessaires pour développer plus d’espaces verts et de forêts urbaines et améliorer la qualité́ de l’air et le bien-être des habitants ;
• S’ouvrir plus sur le monde pour le transfert des technologies et des compétences en faveur des jeunes les plus impactés par les changements climatiques ;
• Valoriser la recherche scientifique marocaine en réservant des aides au financement de projets portés par les jeunes dans des zones sensibles au changement climatique ;
• Promouvoir les énergies renouvelables comme les biocarburants, énergies géothermiques, et valoriser les déchets par leur transformation en énergie ;
• Appliquer les lois et décrets relatifs à l’environnement (loi 36-15 sur l’eau, loi 28-00 sur les déchets, …) et suivre leur application ;
• Renforcer l’éducation à la citoyenneté́ pour améliorer le vivre ensemble, réduire les incivilités et encourager les bonnes pratiques des consommateurs afin d’en faire des citoyens écoresponsables ;
• Quantifier les émissions des Gaz à effet de serre des différents secteurs économiques (industrie, agriculture, tourisme, …) ;
• Encourager les citoyens à adopter les transports en communs ou transport individuel doux, propre et moins énergivore chaque fois que cela est possible tels que, le tramway, le train, prévoir des pistes cyclables pour l’usage du vélo et organiser des journées sans voitures, …) ;
• Développer les énergies renouvelables et trouver des solutions alternatives pour une transition énergétique juste et équitable.

• Adopter un mode d’agriculture résilient au changement climatique et moins demandeur en eau, tel que l’agroécologie, et en généralisant la digitalisation à travers le transfert de technologies ainsi qu’en favorisant la culture d’association végétale économe en eau ;
• Optimiser l’utilisation des ressources en eau via des techniques plus modernes telles que le captage des eaux pluviales, les diffuseurs enterrés ou encore la recharge des nappes phréatiques ;
• Respecter les spécificités environnementales par les pays porteurs de projets (investissements) ;
• Veiller à la plantation des espèces locales (endémiques) au niveau des espaces verts urbains pour une conservation de la biodiversité et une meilleure gestion de l’eau ;
• Augmenter la surveillance des forêts et mettre en place un dispositif d’alerte pour les feux de forêts ;
• Appuyer des alternatives d’utilisation de bois pour diminuer la pression sur la forêt ;
• Renforcer les programmes de plantation et de régénération en adaptant les essences de reboisement et de lutte contre la désertification ;
• Intégrer la recherche scientifique dans le processus d’adaptation.

Favoriser le transfert de connaissances et compétences :

• De la connaissance à travers les universités, programme de doctorats financés, échanges ERASMUS, stages, … ;
• De la technologie à travers des programmes d’échanges inter-entreprises ;
• De la création d’instituts spécifiques pour relever les défis de chaque région du Royaume.

Développer des projets et créer des emplois pour les jeunes afin de réduire l’exode :

• Investir dans des projets d’adaptation, financer par le fonds climat et en faire bénéficier les jeunes ;
• Augmenter les programmes de financement en faveur des forêts ;
• Faciliter l’accès aux financements ;
• Financer l’adaptation aux changements climatiques des pays africains, par l’octroi de subventions pour les petits agriculteurs (consortium ou coopérative) ;

Créer et renforcer les systèmes de gestion des déchets pour résoudre les problématiques de pollution et de dégradation de l’environnement ;

Impliquer des bureaux d’études pour étudier ces transferts de technologies.