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Transport : L’Afrique centrale va en guerre contre ces ‘pratiques anormales’ qui entravent la performance et la compétitivité de son économie

11.11.2021

Avec un appui de l’Union européenne, les Etats de cette région s’engagent dans la lutte contre ce phénomène caractérisé, entre autres, par la mise en place des postes de contrôle clandestins, des perceptions illicites, la corruption, etc. L’atelier de lancement officiel de l’Observatoire des Pratiques Anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale s’est ouvert ce 11 novembre à Yaoundé. Objectif : attirer l'attention des leaders de la sous-région sur ces pratiques qui entravent la libre circulation des biens ou des personnes et, par ricochet, faire des recommandations en vue d’un engagement politique susceptible de les éradiquer.

La mise en place de cet observatoire est l’une des composantes du Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Nationales et Régionales en Afrique Centrale (PAGIRN), programme mis en œuvre avec l’appui de l’Union européenne. Au cours de la rencontre, les premiers résultats collectés sur le terrain par le nouvel organe ont été présentés. 

«Les pratiques anormales sur les routes d’Afrique centrale persistent, rendant ainsi celles-ci parmi les plus coûteuses, tant en temps perdu qu’en coût financier direct, comparées aux autres corridors de transit régionaux en Afrique et dans le monde. Cela impacte la performance et la compétitivité des économies de la sous-région et entrave la libre circulation des personnes et des biens. Ainsi, cela freine une bonne intégration économique régionale et continentale, notamment, dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur de la zone de libre échange continentale» a confié S.E. Philippe Van Damme, Ambassadeur Chef de Délégation de l’Union européenne.

 

Lire le discours prononcé, à cette occasion, par le Chef de la diplomatie européenne au Cameroun